(LCP) Des représentantes de chacun des partis politiques de l'Assemblée nationale, dont la ministre de la Justice, Sonia LeBel, se sont rencontrées hier pour échanger « sur l'ensemble des idées » visant à mieux accompagner les victimes de violences sexuelles et conjugales. Cette rencontre se voulait « non partisane ».

 

La ministre promet « de formaliser » ces discussions « avec différents acteurs de la société, incluant des experts, des représentants des groupes de victimes ainsi que des acteurs communautaires et institutionnels qui étudieront et discuteront des meilleures mesures à mettre en place afin de mieux protéger et accompagner les victimes ».

 

Pour Hélène David, députée de l'opposition officielle, cette rencontre a permis de dégager de « nombreux » consensus. « Nous allons nous mettre au travail avec rigueur et enthousiasme », a déclaré l'ex-ministre responsable de la Condition féminine.

 

« Comme élues, nous avons la responsabilité de trouver des moyens d'adapter le système à la réalité des victimes et non l'inverse. À cet égard, je me réjouis de l'ouverture de mes collègues à considérer l'idée d'un tribunal spécialisé pour y parvenir », a ajouté la députée péquiste Véronique Hivon.

 

D'après la députée solidaire Christine Labrie, « toutes étaient très sensibles à l'importance de travailler aussi en amont du processus judiciaire et d'impliquer les experts et les groupes représentant les victimes dans la réflexion ».

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