(LCP) Inscrite par le premier ministre François Legault sous la rubrique des priorités dans l'agenda gouvernemental, l'éducation suscite l'intérêt dans la députation de la 42e législature. L'enjeu est multidimensionnel avec son personnel à rémunérer, ses salles de classe dont l'existence remonte parfois à la Révolution tranquille et ses commissions scolaires.

 

Christine Labrie, députée de Sherbrooke (QS) :

« Il ne suffit pas de dire que l'éducation est importante pour arriver à un résultat, et mes attentes sont que le nouveau ministre de l'Éducation pose des actions concrètes pour améliorer les conditions de travail des personnes qui oeuvrent dans le milieu de l'éducation, mais aussi les conditions d'apprentissage des enfants. Je m'attends à des rénovations, à des agrandissements d'école. Je m'attends à des embauches de professionnels.

 

Je m'attends aussi à des hausses salariales, et pas seulement pour les nouveaux enseignants et enseignantes. L'abolition des premiers échelons, c'est bien, mais les enseignants et enseignantes d'expérience aussi méritent mieux, comme les éducatrices à la petite enfance, d'ailleurs, qui doivent être reconnus comme le premier maillon de notre système d'éducation. »

 

Jean-François Roberge, ministre de l'Éducation (CAQ) :

« Ce n'est pas vrai qu'on va endurer des écoles délabrées, des toits qui coulent. Ce n'est pas vrai qu'on va faire ça. On va s'associer avec les gens de Schola, à l'Université Laval, qui travaillent sur les meilleurs processus, les meilleures façons de rénover nos écoles pour que nos vieilles écoles aient l'air de belles et nouvelles écoles. On va le faire. Les nouvelles écoles vont faire l'objet d'un concours d'architecture.

 

Francine Charbonneau, députée de Mille-Îles (PLQ) :

 « Pendant 10 ans, j'ai été commissaire scolaire, et je vais défendre tant que je le peux, avec tout le souffle qui m'appartient, cette démocratie qui fait en sorte que les parents sont encore plus proches de l'école parce qu'il y a quelqu'un pour les entendre entre l'administration et le politique provincial. Mais je comprends que les gens d'en face n'y croient pas. Peut-être qu'une grande discussion va faire en sorte qu'ils vont mieux comprendre la volonté qu'on a de garder cette démocratie qui existe au Québec et qui fait en sorte qu'on a une proximité plus grande entre le parent, l'école, son implication. »

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