(LCP) « C'est inacceptable qu'un employeur congédie un employé parce qu'il a été atteint de la COVID puis qu'il a été obligé d'être chez lui ou parce qu'un de ses enfants était à la maison », a déclaré hier le premier ministre, François Legault.

 

Son ministre du Travail rappelle qu’un décret adopté ce mois-ci protège le lien d'emploi des personnes qui doivent s'absenter du travail pour s'isoler en vertu d'une ordonnance ou d'une recommandation de la Santé publique.

 

« Donc, interdiction de congédier, suspendre ou d'imposer des sanctions ou des mesures de représailles à l'égard de ces personnes-là qui vont s'absenter pour ces motifs », a prévenu Jean Boulet.

 

Ce décret vise aussi à assurer une complémentarité entre La Loi sur les normes du travail et la Prestation canadienne de maladie pour la relance économique dont les paramètres seront annoncés d’ici la fin du mois. Ottawa a indiqué que son programme entrerait en vigueur le 27 septembre.

 

« Le gouvernement fédéral a annoncé qu'ils vont financer 10 jours de congé pour tous les travailleurs partout au Canada », a précisé de nouveau François Legault. « Donc, le montant pour couvrir ces frais-là devrait nous être transféré d'ici la fin du mois. Le ministre du Travail va mettre en place les mesures pour s'assurer que les travailleurs puissent en bénéficier. »

 

La cheffe parlementaire de Québec solidaire, Manon Massé, milite pour une banque de 10 congés d'urgence pour raisons de maladie ou de responsabilités familiales dans le contexte de la COVID. Une motion en ce sens a cependant été battue par le gouvernement cette semaine.

 

Hier, l’élue a soulevé en Chambre le cas d’une famille dans la circonscription du premier ministre dont la mère a été congédiée puisqu’elle devait rester à la maison avec ses enfants. François Legault a promis de faire un suivi de ce cas particulier.

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