(LCP) Alors que l’opposition manifeste son inquiétude concernant la stratégie de vaccination du gouvernement, le ministre de la Santé et des Services sociaux assure que les préparations vont bon train.

 

« On va être prêts pour la vaccination de la COVID », assure Christian Dubé. « On est en préparation depuis un bon bout de temps. Puis on va être prêts, comme on est prêts pour la vaccination en ce moment », dit-il.

 

Pour la grippe, « c'est plus de 200 000 personnes par semaine qui sont présentement vaccinées » avec la collaboration des pharmaciens, fait remarquer le ministre de la Santé.

 

« Dépendamment du niveau à quelle vitesse on va recevoir les vaccins puis combien de vaccins, c'est sûr qu'il y a des scénarios en ce moment qu'on discute avec le bureau du premier ministre qui vont faire qu'ils vont nous demander d'avoir plus que 200 000 personnes vaccinées par semaine parce qu'il se pourrait que le nombre de vaccins soit encore plus important », affirme Christian Dubé.

 

Processus indépendant

Du côté de Québec solidaire, on demande au gouvernement « de mettre en place un processus indépendant, transparent et basé sur la science » pour décider de la stratégie de vaccination.

 

« Pas de politique avec le vaccin », insiste le député Gabriel Nadeau-Dubois. « Concrètement, ça veut dire qu'il faut que le comité de l'INSPQ, qui est chargé de faire des recommandations au gouvernement du Québec sur la stratégie de vaccination, ce comité-là doit rendre ses recommandations publiques », propose-t-il.

 

« Pourquoi est-ce qu'on insiste là-dessus? Bien, parce que depuis le début de la crise, la transparence, ça n'a pas été la force du gouvernement et le manque de transparence, le manque de clarté dans le processus décisionnel, ça a suscité un manque d'adhésion, ça a alimenté la méfiance par moments envers notre lutte collective contre la COVID-19. »

 

Éviter l’improvisation

Le porte-parole au Parti québécois, Joël Arseneau, réclame un « plan de match » pour éviter la « catastrophe » vécue lors de la mise en place « improvisée » des centres de dépistage.

 

« On veut que le gouvernement planche là-dessus et développe un qui va nous permettre de savoir à quoi s'attendre. L'exemple de l'Allemagne, évidemment, est à suivre, puisque déjà le plan de vaccination est prêt, les équipes sont en place, on n'attend que le vaccin en tant que tel. »

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