(LCP) « On va respecter nos promesses, on va respecter nos engagements. On a dit qu'on le ferait et on va le faire. » C'est avec ce ton déterminé que le premier ministre a commenté la présentation du projet de loi 9 par son ministre de l'Immigration, de la Diversité et de l'Inclusion.

 

Cette pièce vise à « accroître la prospérité socio-économique du Québec et à répondre adéquatement aux besoins du marché du travail par une intégration réussie des personnes immigrantes ».

 

« Dans le projet de loi sur l'immigration, c'est quand même incroyable que les libéraux avaient laissé tomber la possibilité de mettre des conditions pour choisir les immigrants. Donc, avec le projet de loi de Simon Jolin-Barrette on va pouvoir remettre en place des conditions incluant des tests de connaissance du français des valeurs . Je pense que c'est important », explique François Legault.

 

« C'est important aussi d'avoir un système où vraiment on répond aux besoins du marché du travail. Ça ne veut pas dire nécessairement que ça prend tous des doctorats. Il faut vraiment regarder et le ministre Jean Boulet fait un travail extraordinaire, une corvée qui inspire même le gouvernement fédéral pour identifier les besoins des entreprises dans chacune des régions. Et là, on se donne les moyens de pouvoir à l'avenir choisir les immigrants qui répondent aux besoins du marché du travail et éventuellement exiger des conditions comme la connaissance du français et des valeurs », explique le premier ministre.

 

« Actuellement, il y a trop d'immigrants qui ne répondent pas aux besoins du marché du travail au Québec et il y a trop d'immigrants qui ne parlent pas français. Le PQ préfère dire on va exiger le français avant d'arriver. Moi je pense que ça n'aiderait pas à bien répondre aux besoins du marché du travail. Mais dans un deuxième temps, d'exiger la réussite d'un test de français. Je pense qu'on se retrouve avec le meilleur des deux mondes », commente le chef du gouvernement.

 

« Les gens arrivent. S'ils sont par exemple en technologie de l'information ou soudeur ou dans des domaines où on a besoin d'eux, ils viennent ici, ils reçoivent des cours gratuitement, ils ont trois ans pour réussir un test de français. Actuellement, ils ont un test de connaissance du Canada qui s'inspire beaucoup de la charte des droits et libertés canadienne. Nous, on veut que ce soit un test qui soit en lien avec la charte québécoise des droits et libertés. Donc, savoir que les femmes sont égales aux hommes, la laïcité et la démocratie. Donc, connaître les valeurs québécoises », soutient-il.

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