(UQ/LAG) L’équipe du professeur Jinyang Liang, spécialiste en imagerie ultrarapide à l’Institut national de la recherche scientifique (INRS), en collaboration avec une équipe internationale de chercheurs, a mis au point une caméra, la plus rapide au monde, capable d’imager des photons dans l’ultraviolet (UV) en temps réel.

 

Cette recherche originale fait la couverture du 10e numéro du journal Laser & Photonics Reviews. Imaginez pouvoir photographier des événements extrêmement rapides, de l’ordre de la picoseconde (11 zéros après la virgule!). La photographie ultrarapide compressée (Compressed Ultrafast Photography (CUP)) capte l’intégralité du processus en temps réel dans une résolution inégalée, et ce, en un clic.

 

Toute l’information spatiale et temporelle est d’abord compressée dans une image puis, à l’aide d’un algorithme de reconstruction, elle prend la forme d’une vidéo. Pour la suite du projet de recherche, la caméra sera envoyée au laboratoire de recherche Synchrotron SOLEIL, en France, afin de permettre la visualisation de divers phénomènes physiques. Lors de ces prochains tests, il pourrait être possible de lui faire capter la génération de plasma par laser, un phénomène primordial pour déduire certaines propriétés des matériaux, et la fluorescence UV, importante en imagerie médicale pour repérer des biomarqueurs liés à des maladies.

 

Cheminement des entrepreneurs

Une subvention (sur 5 ans) de 600 000 $ au professeur Étienne St-Jean qui est devenu le titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la carrière entrepreneuriale de l’UQTR, lui permettra de lancer une dizaine de projets afin d’étudier les cheminements de carrière de ceux et celles qui deviennent entrepreneurs.

 

« La programmation de la Chaire est basée sur quatre axes de recherche distincts : l’intention d’entreprendre, l’accession à la carrière entrepreneuriale, la rétention des nouveaux entrepreneurs et la sortie de la carrière. Dans ses travaux, le professeur St-Jean s’intéressera plus particulièrement au passage de l’une à l’autre de ces étapes. La Chaire produira ainsi de nouvelles connaissances sur les changements qui s’opèrent à ces différents moments, selon des contextes spécifiques.

 

De plus, de nombreux partenaires viendront se greffer aux activités de la Chaire, afin de contribuer au développement de nouvelles connaissances pratiques. L’engagement universitaire envers le milieu socioéconomique se traduit ainsi par des relations plus étroites avec le Réseau M de la Fondation de l’entrepreneurship, l’École des Entrepreneurs du Québec, le Mouvement des accélérateurs d’innovation du Québec (MAIN), le Défi OSEntreprendre, le ministère de l’Économie et de l’Innovation, et le Regroupement des Jeunes Chambres de Commerce du Québec. »

 

La vie des arbres

« Oui, les arbres meurent de leur belle mort [...], mais ce n'est pas par vieillesse, parce que leurs cellules ne vieillissent pas. En fait, les arbres meurent par la perte graduelle de leur vigueur au fur et à mesure qu'ils augmentent en taille », affirme Christian Messier, professeur d'écologie forestière à l'Université du Québec à Montréal (UQAM) et à l'Université du Québec en Outaouais (UQO). Celui-ci explique que les arbres, rendus à un certain stade de leur croissance, ne produisent pas assez de sucre par photosynthèse pour se maintenir en vie. « Ce qui tue un arbre naturellement, c'est son incapacité à arrêter de croître, pas son âge avancé! » (Tiré du site Web de Radio-Canada)

 

Érables à sucre

Une subvention Alliance du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada de 933 000 $ vient d’être accordée à un regroupement de chercheurs en partenariat avec la Direction de la Recherche Forestière du MFFP. Sergio Rossi (UQAC), Annie Deslauriers (UQAC), Serge Lavoie (UQAC), Sylvain Delagrange (UQO), Yann Surget-Groba (UQO) et Jérôme Dupras (UQO) seront impliqués dans la « Caractérisation et valorisation du potentiel d’adaptation des populations d’érable à sucre dans un contexte de changements climatiques ».

 

Ce projet proposé par Sergio Rossi vise à définir le potentiel adaptatif et productif de l’érable à sucre en milieux nordique et les bénéfices de son écosystème en se basant sur la capacité des populations à exprimer une acclimatation locale. Un regard sera porté sur l’évolution de la niche écologique de l’espèce et sur l’impact des changements climatiques sur la production de la sève et des services écosystémiques fournis par les érablières.

 

Enjeux et défis du télétravail

Le télétravail – Enjeux et défis est le titre d’un nouveau cours en ligne ouvert et massif (CLOM, ou MOOC), disponible gratuitement depuis quelques semaines et conçu par la professeure Diane-Gabrielle Tremblay, de l’École des sciences de l’administration. Le contexte de pandémie de COVID-19 s’est traduit par des transformations radicales du travail (TÉLUQ) et en particulier par un fort développement du télétravail. Au Québec et au Canada, en l’espace de quelques jours, nous sommes passés d’un taux de télétravail relativement faible (environ 10 à 15 % des organisations offrant le télétravail, souvent de manière occasionnelle) à un taux nettement plus élevé d’employés en télétravail (environ 40 %). Actuellement, le taux de personnes en télétravail tourne autour de 27 %. Selon la professeure Tremblay, le télétravail est là pour rester.

 

Cette formation se déploie en 5 parties :

*Le télétravail : une vue d’ensemble,

*Des études de cas en vidéo sur le télétravail dans divers milieux,

*Enjeux, avantages et inconvénients : stratégies pour éviter les difficultés

*L’avenir et la mise en œuvre du télétravail

*Poursuite du travail à distance : la norme ?

On y propose également un grand nombre de ressources et de documents complémentaires pour pousser plus loin sa compréhension des enjeux du télétravail.

 

Dons de médicaments

Lors de la soutenance de sa thèse de doctorat, qui au début du mois en vidéoconférence, la doctorante en sciences cliniques (UQAT), Roxane Aubé, a présenté le résultat de sa recherche menée en collaboration avec l'organisme québécois Infirmières et Infirmiers Sans Frontières (IISF), dont le siège social est situé à Rouyn-Noranda. Lors de sa présentation, la doctorante a démontré que les dons de médicaments s'inscrivent dans un cycle de don comprenant une dimension relationnelle significative qui se doit d'être considérée par les organismes souhaitant améliorer leur pratique concernant les dons de médicaments.

 

Au terme de sa recherche, six plans d'action ont été élaborés par Mme Aubé puis remis à l'organisme. Mme Aubé a été en mesure de dégager les perceptions des participants et des participantes qui révèlent « que ces dons sont un acte chargé de sens, que certaines étapes des trajectoires sont significatives à leur expérience et des conséquences économiques, thérapeutiques et symboliques ont été perçues suggérant qu'ils peuvent être à la fois bénéfiques et nuisibles », conclut la doctorante.

 

Lasers et l’infrarouge

Des chercheurs de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS), dirigés par le professeur Luca Razzari, ont découvert une façon économique d’ajuster le spectre d’un laser vers l’infrarouge, une bande spectrale d’intérêt pour de nombreuses applications laser. Ils ont collaboré avec des équipes de recherche autrichiennes et russes afin de mettre sur pied cette innovation qui fait maintenant l’objet d’une demande de brevet.

 

Les résultats de leurs travaux viennent d’être publiés dans Optica, le journal phare de l’Optical Society (OSA). Cette équipe internationale estime que la méthode proposée a le potentiel de répondre à la demande croissante dans ce domaine, en particulier quant aux sources ultrarapides de grandes longueurs d’onde. Ces dernières sont nécessaires dans de nombreuses applications laser et liées aux champs forts, à commencer par des systèmes ajustables de qualité industrielle moins coûteux basés sur la technologie émergente du laser à l’ytterbium.

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