(LAG) La Société québécoise a annoncé la nomination officielle de Jean-François Bergeron à titre de président-directeur général, poste qu’il occupait par intérim depuis le départ d’Alain Brunet l’automne dernier.

 

La décision a été prise par le conseil d’administration de la Société des alcools en vertu de la Loi constituant la Société québécoise du cannabis, édictant la Loi encadrant le cannabis et modifiant diverses dispositions en matière de sécurité routière.

 

Il a participé à la mise sur pied de la nouvelle société d’État depuis le dépôt du projet de loi 157 par l’ex-ministre libérale Lucie Charlebois le 16 novembre 2017 jusqu'à aujourd'hui. Il occupait la fonction de vice-président à la chaîne d'approvisionnement de la SAQ.

 

« Il a occupé des fonctions de direction pendant plus de 20 ans dans les secteurs de l'industrie manufacturière, du commerce de détail, des télécommunications et des services professionnels », mentionne la SQDC.

 

« Il possède une compréhension transversale des organisations qui lui a permis de relever avec succès plusieurs défis de transformation organisationnelle et d'importants virages numériques auprès d'entreprises d'envergure telles que Kruger, Astral Média, WSP et la SAQ. »

 

Salaire de base

Le gouvernement a dévoilé la semaine dernière ses conditions de rémunération et ses autres conditions de travail. Son traitement annuel de base sera de 290 000 $. À compter du 1er avril 2020 et pour les années subséquentes, il pourra cependant être révisé selon les paramètres applicables au personnel cadre de la nouvelle société d’État. Aucun boni au rendement ne lui sera versé.

 

Projet de loi 2

Jean-François Bergeron était de passage en commission parlementaire le mois dernier pour commenter le projet de loi 2 visant à resserrer l’encadrement du cannabis, dont le rehaussement de l’âge légal pour s’en procurer de 18 à 21 ans.

 

Bien que facile d’application en succursale, il existe des défis à relever pour la vente en ligne, avait-il déclaré. « Notre transporteur, Postes Canada, devrait adapter ses systèmes informatiques et ses processus de vérification de l'âge lors de la livraison de nos produits. Des discussions avec Postes Canada ont déjà été tenues et, selon eux, ces fameuses adaptations pourraient demander quelques mois », avait-il dit indiqué aux élus.

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