(LCP) Le Plan d’action gouvernemental pour contrer la maltraitance envers les aînés parle de 100 000 victimes au Québec. Pour la Commission des droits de la personne, qui dit enregistrer une hausse des plaintes d’exploitation des aînés, la situation est assez inquiétante qu’elle exige « que les ressources déployées par les différents intervenants le soient de manière optimale. »

 

Dans un avis qu’elle a préparé, la Commission précise les notions d’exploitation et de maltraitance des personnes âgées. Il faut comprendre qu’il y a une distinction à faire entre ces deux notions qui ont bien sûr des points en commun.

 

Un aîné ou une personne handicapée sont exploités quand on constate « une mise à profit de sa situation de vulnérabilité, et ce, par une personne en position de force et qu'il en résulte une privation de ses droits. » Pour ce qui est de la maltraitance, on parle de gestes isolés ou répétitifs commis alors qu’une situation de confiance devrait exister « et qui cause, intentionnellement ou non, du tort ou de la détresse à une personne. »

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