(LAG) L’agriculture est une des solutions qui permettent de réduire les émissions de GES, soulève l’UPA. Pour le président, Marcel Groleau, le prochain gouvernement du Canada doit donc investir davantage au soutien des efforts en matière d’agroenvironnement. Et ça passe selon lui par la recherche, l’innovation et l’adaptation.

 

« À l'heure actuelle, les budgets fédéraux consacrés à l'agroenvironnement, au Québec, s'élèvent à 20 M$ par année (5 M$ pour le Programme services-conseils et 15 M$ pour le Programme Prime-Vert), soit 476 $ par producteur. Les budgets américains sont, quant à eux, de 6 G$ US par année (Conservation Reserve Program), soit 2 308 $ US par producteur. L'appui canadien est nettement insuffisant. »

 

Le décès de plusieurs vapoteurs américains et les dizaines de cas de problèmes pulmonaires chez d’autres ont placé l’industrie du vapotage sous la loupe des autorités de la santé et des médias. Hier, un des géants de cette industrie, Imperial Tobacco Canada a répété sa demande que les gouvernements mettent en place « une approche règlementaire équilibrée ».

 

Selon Éric Gagnon, le directeur des Affaires corporatives et règlementaires : « Deux problèmes séparés et distincts, soit l'accès aux jeunes et la sécurité des produits, sont regroupés, mais requièrent les mêmes solutions de base : faire respecter les restrictions existantes, concernant la vente aux jeunes et interdire les arômes attirants pour les jeunes, ainsi que mettre en œuvre et faire respecter la réglementation visant à assurer que les consommateurs ont accès à des produits de vapotage qui répondent aux normes en matière d'assurance de la qualité les plus rigoureuses et qui ont réussis les tests à cet égard. »

 

L’Institut national d’optique, un organisme soutenu par le ministère de l’Économie et de l’Innovation du Québec et par Développement économique Canada qui lui ont versé 23,4 millions $ l’an dernier, se porte bien. L’INO a vu ses revenus augmenter de 11 % pour atteindre 40,6 millions $ dont presque 17 millions $ viennent de ses clients, surtout des PME des secteurs manufacturiers, de la défense, de l’aérospatiale. L’Institut a obtenu 22 brevets durant son dernier exercice financier et effectué deux transferts technologiques importants.

 

« Le gouvernement du Québec s'associe à l'Université Laval pour l'organisation de la première édition du Sommet international jeunesse universitaire pour l'action climatique. De plus, le gouvernement contribuera à la tenue de cet événement en y allouant plus de 300 000 $. Ce sommet aura lieu à l'Université Laval pendant cinq jours au cours de l'été 2020. En plus de poursuivre des objectifs de formation et de réseautage, le Sommet aura pour but d'amener les jeunes à discuter d'enjeux liés aux changements climatiques dans leur globalité et développer leur capacité d'agir face à l'urgence climatique à court comme à long terme. »

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