(LCP) Avec la crise sanitaire et ses conséquences sur la santé mentale, la porte-parole de l'opposition officielle en matière d'éducation invite la Commission de la culture et de l'éducation à reprendre ses échanges sur la pertinence de se saisir d'un mandat d'initiative concernant la détresse psychologique étudiante.

 

La députée libérale Marwah Rizqy en avait fait la demande il y a près d'un an. « Une première rencontre s'est tenue en février dernier, mais puisque celle-ci n'a pas permis de clore les discussions, nous avons réitéré notre demande en août afin de poursuivre nos échanges », expose l’élue.

 

« Je crois qu'il est temps de réunir à nouveau les membres de la commission, et ce, afin de tenir le plus rapidement possible une séance de travail sur le sujet considérant l'urgence de la situation et de prioriser dans nos actions la détresse psychologique chez les étudiants d'établissements supérieurs. »

 

Sa collègue porte-parole en matière d'enseignement supérieur, Christine St-Pierre, propose de tenir des consultations particulières afin d'entendre, par exemple, l'Union étudiante, la Fédération étudiante collégiale et l'Ordre de psychologues.

 

« Cet enjeu touche notre jeunesse dans une période extrêmement difficile et il est possible pour nous, comme élu(e)s, de se rassembler et de tenter tous ensemble de les aider », plaide-t-elle.

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