(LCP) « On pense qu’on peut siéger de façon virtuelle et on pense qu’on doit le faire », plaide le leader parlementaire du troisième groupe d’opposition, Martin Ouellet, lors d’un entretien avec Le Courrier parlementaire©.

 

Comme ses vis-à-vis de l’opposition, Marc Tanguay du PLQ et Gabriel Nadeau-Dubois de QS, le député péquiste souhaite que l’Assemblée nationale puisse reprendre vie la semaine prochaine en mode virtuel afin de questionner les actions du gouvernement.

 

« C’est correct les conférences de presse du premier ministre, elles sont essentielles, mais elles ne répondent pas à toutes les questions et Dieu sait que les citoyens en ont plusieurs, notamment l’éducation, notamment en santé, notamment l’économie », constate l’élu.

 

« Donc nous on pense que cette offre, sans dire que c’est un parlement virtuel, ce sont des délibérations, des discussions virtuelles qui pourraient se tenir sous forme de comité plénier qui nous permettrait de mettre en lumière certaines problématiques, de comprendre les intentions du gouvernement dans les actions qu’il désire prendre », explique le leader.

 

« On pense que les oppositions ont un rôle à jouer de questionner le gouvernement, on n’est véritablement pas dans une période de questions partisane, mais plutôt dans un mode plus constructif », assure Martin Ouellet.

 

Le député juge que la formule des crédits provisoires pourrait être mise de l’avant. Cette formule permet à l’opposition de questionner un ministre en commission plénière selon un temps de questions-réponses établi équitablement, dit-il.

 

« L’opposition pose une question qui dure environ deux minutes, deux minutes et quart; le gouvernement y répond 2 minutes, 2 minutes et quart. Cet équilibre du temps-là est essentiel », pense le député.

 

« Évidemment on n’a pas besoin d’avoir les députés de la banquette ministérielle comme dans les crédits habituels », fait-il remarquer.

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