(LAG) Grâce à une aide financière du gouvernement du Québec de 10,7 millions $, l’UQTR pourra procéder à la construction d’un nouveau pavillon à son campus de Drummondville. On y installera le Centre intégré du manufacturier intelligent. « Le Centre national intégré du manufacturier intelligent (CNIMI), né d’une action concertée des établissements d’enseignement regroupés sous la forme du pôle régional en enseignement supérieur du Centre-du-Québec, vise le rassemblement des composantes universitaires et collégiales ainsi que des entreprises manufacturières dans le but de créer une synergie et un transfert des connaissances entre les milieux de la formation et de la recherche. »

 

Érosion des sols

L'érosion des sols a commencé bien avant l’industrialisation et l’activité humaine, dont le défrichement a intensifié cette érosion vieille de 4 000 ans. C’est la conclusion d’un groupe de chercheurs internationaux qui compte Pierre Francus de l’INRS dans ses rangs. « Les sols sont à la base de presque tous les processus biologiques à la surface de la Terre. Sur des échelles de temps millénaires, l’altération et l’érosion des sols sont principalement contrôlées par les impacts climatiques et tectoniques. Sur le court terme et à plus petite échelle, les activités anthropiques (relatives à l’activité humaine) sont les principaux facteurs de l'érosion des sols. Toutefois, on ne savait toujours pas depuis quand et à quelle ampleur l'érosion des sols causée par l'homme s’était intensifiée à l'échelle mondiale. »

 

Pour obtenir la réponse, les chercheurs ont analysé des carottes de sédiment provenant de 632 lacs d’un peu partout sur la planète. Un des buts de l’étude est de pouvoir en arriver à des prédictions plus précises du cycle du carbone. (En savoir plus)

 

L’écoanxiété

Est-elle en train de devenir un nouveau problème de santé publique? Chose certaine, de plus en plus de chercheurs s’y intéressent. Le phénomène de l’écoanxiété est au cœur de la recherche doctorale de Christina Popescu, menée sous la direction de la professeure du Département de psychologie Marina Doucerain de l’UQAM. Avec la multiplication des alertes lancées par les chercheurs sur les conséquences des changements climatiques, il devient urgent d'enrichir la littérature scientifique à ce sujet, affirme la doctorante.

 

« Jusqu’à présent, la plupart des études se sont intéressées aux effets des changements climatiques sur la santé physique des individus et sur la santé psychologique de ceux ayant directement vécu des catastrophes naturelles. Cependant, vivre dans l'attente d’un désastre environnemental appréhendé à l’échelle planétaire peut engendrer un sentiment de peur chronique. Ce désordre porte le nom d'écoanxiété. »

 

Malaria

Pour mieux lutter contre la malaria qui demeure un énorme problème dans un grand nombre de pays, il impératif de mieux comprendre la cible que l’on veut atteindre avec les médicaments. « Alors que des centaines de millions de personnes sont infectées par la malaria chaque année, les principaux médicaments pour traiter cette maladie perdent rapidement leur efficacité. Pour développer de nouveaux traitements, les scientifiques scrutent les éléments clés du cycle vital du parasite Plasmodium, dont la protéine kinase G* (PKG). Identifiée depuis longtemps, peu de détails sont connus sur la structure de cette protéine centrale à plusieurs mécanismes cellulaires. Une équipe de recherche canadienne, incluant des chercheurs de l’INRS, révèle la structure atomique complète de PKG provenant de deux espèces du parasite causant la malaria. »

 

Écosystèmes côtiers

« L’Université du Québec à Rimouski (UQAR), l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) et l’organisme Attention FragÎles sont fiers d’annoncer le lancement du projet Intégration du savoir local et scientifique dans la restauration d’écosystèmes côtiers à forte valeur écologique dans le golfe du Saint-Laurent. Ce projet d’envergure, d’une durée de trois ans (2019-2022), vise à réhabiliter des habitats de grande valeur écologique (écosystème sableux, marais maritime et herbier à zostère) qui présentent un continuum côtier et qui sont dégradés aux Îles-de-la-Madeleine. Cet important projet est rendu possible grâce au soutien financier de 555 000 dollars de Pêches et Océans Canada par le biais du Fonds pour la restauration côtière, un programme du Plan de protection des océans. »

 

Grâce à l’intelligence artificielle

Il est maintenant possible de détecter, avec une certitude de 99 %, la maladie de Parkinson et même d’en déterminer la sévérité. Diagnostiquer la maladie de Parkinson est une procédure complexe « qui nécessite l’évaluation de plusieurs symptômes moteurs et non-moteurs du patient. L’observation et l’analyse de la démarche font partie de cette procédure et reposent généralement sur l’expertise du clinicien. En utilisant les techniques de l’apprentissage profond, le professeur Wassim Bouachir et son équipe de TÉLUQ ont développé un système intelligent permettant de détecter automatiquement la maladie à partir des caractéristiques de démarche. Pour ce faire, les chercheurs ont développé un nouveau réseau neuronal artificiel à convolution (en anglais CNN), conçu spécifiquement pour le diagnostic du Parkinson. Pour effectuer le diagnostic, le système traite des signaux provenant de capteurs installés sur les plantes des pieds, mesurant la force de l’appui durant la marche. En analysant ces signaux, le réseau neuronal est capable de détecter automatiquement la démarche parkinsonienne avec une précision de 99 %, en plus de déterminer la sévérité de la maladie selon l’échelle universelle UPDRS (Unified Parkinson’s Disease Rating Scale). »

 

Cette rubrique est le fruit d’une collaboration entre Le Courrier parlementaire / L’Actualité gouvernementale© et le réseau de l’Université du Québec.

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