(LAG) « Il y a beaucoup d’actes au niveau de la santé psychologique qui peuvent se faire en télépratique », signale la présidente de l’Ordre des psychologues, Christine Grou.

 

« Il y a des recherches qui montrent l’efficacité de ça, mais il y a des choses, ils ne peuvent pas. S’ils ont fait une évaluation neuropsychologique de l’enfant, vous avez à manipuler les tests, il faut que vous l’ayez devant vous, ça c’est plus difficile », admet-elle.

 

« Mais quand on fait un suivi psychologique de quelqu’un, […] on a évalué que la télépratique était une méthode qui pouvait donner des bons résultats. »

 

À condition bien-sûr de disposer d’une plateforme sécuritaire en ce qui concerne la confidentialité. « Je pense que le psychologue, ce qu’il doit faire c’est s’assurer que cette modalité-là permet de répondre aux besoins du client. À partir du moment où on est assuré de ça, cela peut se faire », poursuit-elle en entrevue avec Le Courrier parlementaire©.

 

En date du 20 mars, « on a recommandé aux gens de le faire et là on a traduit et adapté un guide de l’association des psychologues américains pour faire de la télépratique puis […] on a travaillé à finaliser un formulaire de consentement au soin, aux services en télépratique », mentionne Christine Grou.

 

L’ordre professionnel « ne prescrit, ne recommande, ni n’impose » l’usage d’un formulaire préconçu. « C’est à titre d’exemple que ce modèle est présenté, dans le but de simplifier le travail des psychologues et non pour alourdir les procédures. Dans tous les cas, le modèle devra être adapté à la pratique spécifique de chacun », précise une mise à jour sur son site.

 

L’Ordre des psychologues recommande l’utilisation d’un réseau de webconférence privé payant « tel que, mais sans s’y limiter, Skype Enterprise, Zoom, WebEx ou Adobe Connect ».

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