(LCP) On sait maintenant que la reprise des travaux parlementaires est prévue à l’Assemblée nationale à compter du mardi 5 mai à 13h40. On sait aussi que d’ici là, du vendredi 24 avril au vendredi 1er mai, les parlementaires pourront interroger cinq ministres du gouvernement Legault par des moyens virtuels en commission parlementaire.

 

Mais d’autres moyens ont été mis en place en ces temps de crise pour que les députés d’opposition puissent garder contact avec le gouvernement. Par exemple, la députée Véronique Hivon du Parti québécois a instauré une courroie de transmission qui lui permet de rester en contact avec le premier ministre qui rencontre ses homologues les chefs des trois autres partis.

 

« Nous on a des caucus au moins deux fois par semaine, des fois plus. On a des échanges en continu via des fils de discussions. Mais formellement, on a au moins deux caucus par semaine. Et puis, on a un point de contact via le bureau de notre chef qui est en contact avec un contact au bureau du premier ministre », précise la députée de Joliette au Courrier parlementaire©.

 

Les députés se préoccupent des problèmes de leurs commettants en tant qu’élus, mais ils doivent aussi traiter les problèmes qui leur sont communiqués comme porte-parole de dossiers sectoriels. Véronique Hivon est pour sa part porte-parole en éducation, pour la famille, en justice, en relations Québec-Canada, en accès à l’information et en soins de fin de vie.

 

« Quand il y a des enjeux qui ne peuvent pas se régler au niveau local, ou qui sont des enjeux macro, mais qui sont portés à notre attention parce qu’ils sont une problématique particulière, soit dans notre circonscription ou parce que, par exemple, on est porte-parole d’un dossier. On m’a beaucoup interpellé d’un peu partout sur la question des visites pour les personnes qui sont en soins palliatifs. C’est quelque chose que j’ai creusé même chose pour les services de garde parce que je suis porte-parole en famille même chose en éducation », dit la députée de la troisième opposition.

 

Les élus provinciaux sont à l’intersection de toutes les demandes. « On devient la personne qui reçoit des commentaires et des questionnements de notre comté, mais aussi de gens un peu partout à travers le Québec parce qu’on a ces dossiers de manière nationale ou si de nos collègues de notre formation politique quand ils ont des questions, nous on fonctionne beaucoup comme ça. »

 

Les députés s’entraident. « Si j’ai des questions sur les entreprises, mon collègue qui s’occupe d’économie et d’entrepreneuriat va être vraiment, vraiment au fait de tous les derniers développements moi-même dans mes domaines. Donc, on échange comme ça de l’information, puis on s’entraide. On a des liens qui font en sorte que ce sont par les chefs parlementaires par la ligne de communication qu’on a avec le bureau du premier ministre. On peut soumettre des questionnements ou des situations qui ne trouvent pas de dénouement ou des enjeux macros qui touchent l’ensemble du Québec sont portés à notre attention », explique Mme Hivon.

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