(LCP) À la Coalition des studios d’entraînement privés du Québec on est très déçu de ne pas faire partie du plan de reprise des activités annoncé hier par le gouvernement du Québec et demande d’y être inclus rapidement. « Nos établissements répondent pourtant bien plus aisément aux consignes de distanciation sociale et comportent bien moins de risques pour la santé que certaines des activités visées par l’annonce d’hier, comme la coiffure. Notons également que l’entraînement constitue une composante essentielle à la santé physique et mentale d’une grande partie de la population québécoise », affirme son porte-parole, Mathieu Dumontet.

 

Les comités de parents veulent consulter

La Fédération des comités de parents (FCPQ) a reçu les documents détaillant les scénarios de retour à l'école pour la rentrée 2020-2021. Fidèle à son habitude, la FCPQ procèdera à une consultation de ses membres pour pouvoir faire valoir leur point de vue et leurs solutions auprès des décideurs. Puisque le délai de consultation est court, la FCPQ se met à la tâche immédiatement et ne se prononcera pas publiquement sur les scénarios avant d'avoir complété sa consultation. L'objectif est qu'un plan bonifié par l'expérience et l'expertise des partenaires du réseau, dont les parents que nous représentons, puisse être sanctionné par la santé publique afin que les écoles aient du temps pour se préparer avant la rentrée.

 

Du nouveau à l’IGOPP

François Dauphin, un comptable, succédera à Michel Nadeau au poste de président-directeur général et d'administrateur de l'IGOPP, à compter du 1er juin 2020. M. Nadeau est directeur général de l'IGOPP depuis sa création en 2005. Quant au professeur Yvan Allaire, président exécutif du conseil depuis 15 ans, il assumera la présidence (non-exécutive) du conseil pour une période de transition. M. Nadeau continuera d'agir à titre d'expert-conseil auprès du nouveau PDG.

 

Besoin d’aide alimentaire

À peine deux mois après le début de la crise de la COVID-19, 10 % des Québécois et 12 % des Montréalais ont dû se rendre à un comptoir d'aide alimentaire afin d'y recevoir des denrées pour eux ou leur famille. Donc, 650 000 Québécois ont été contraints de demander l'assistance d'un comptoir, dont 322 000 pour la première fois. En tout, 5 % des Québécois et 7 % des Montréalais ont ainsi effectué une première demande. Et parmi les bénéficiaires des comptoirs depuis l'arrivée de la pandémie à la mi-mars, deux individus sur trois (63 %) doivent s'y rendre régulièrement (25 %) ou occasionnellement (38 %).

 

Sans surprise, 83 % des Québécois ressentent des sentiments négatifs. Ils se disent entre autres inquiets (49 %) anxieux (37 %), insécures (30 %), troublés et tristes (21 %), frustrés et vulnérables (20 %). Ces données proviennent d'un sondage réalisé par la firme montréalaise Synopsis Recherche Marketing1 en collaboration avec l'agence de communication 180Deux pour La guignolée des médias dans le cadre de la collecte d'urgence Le confinement, ça donne faim, qui se déroule jusqu'au 31 mai prochain.

-30-