(LCP) Les députés de l’Assemblée nationale se prononcent sur une foule de sujets d’intérêt public, que ce soit au Salon bleu, en conférence de presse ou sur les réseaux sociaux. Voici quelques déclarations recueillies durant la période du 14 au 16 mai.

 

Le leader parlementaire de Québec solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois, sur le projet de loi 19 concernant la rémunération des députés :

« Lorsque les députés votent leur propre salaire, ils sont en conflit d'intérêts. Ce n'est pas normal que les élus votent leur propre rémunération, et ça, ce n'est pas Québec solidaire qui le dit, c'est la Commissaire à l'éthique. »

 

Le chef parlementaire libéral, Pierre Arcand, sur les projets d’infrastructure Québec-Ottawa :

« Entre 2015 et 2018, ce sont 677 projets d'infrastructure qui ont été réalisés conjointement avec Ottawa. Depuis l'arrivée du gouvernement, savez-vous combien il y en a eu? Seulement six. »

 

Le député péquiste Harold LeBel sur le sort des aînés au Québec :

« Il faut une grande prise de conscience nationale. »

 

Le député libéral Marc Tanguay concernant le silence de la ministre de la Justice, Sonia LeBel, sur le projet de loi 21 sur la laïcité de l’État et la question des droits et libertés :

« J'ai lancé un avis de recherche : Y a-tu une ministre de la Justice au Québec présentement? Avis de recherche. »

 

La députée solidaire Catherine Dorion sur le transport collectif et les radios de Québec pro-voiture :

« Ils sont en conflit d'intérêts. Ils essaient de continuer à vendre leurs pubs à des auditeurs qui ne vont pas continuer à diminuer à cause des grands changements dans l'industrie de la radio et des médias traditionnels. Ils ont besoin de monde dans leur char dans le trafic, ces radios-là, pour continuer à vivre. Ça fait qu'ils sont en conflit d'intérêts. »

 

La députée péquiste Véronique Hivon sur projet de loi 12 visant à préciser la portée du droit à la gratuité scolaire et les projets particuliers dans le réseau public :

« Le réseau public se bat pour garder des élèves, pour garder une mixité sociale, pour pouvoir, oui, offrir un enseignement de qualité. Et un des moyens qui a été mis de l'avant, c'est de mettre de l'avant ces projets particuliers là, ces profils, ces concentrations.

 

Mais le problème, c'est qu'est venu avec ça des coûts, des frais, et qui, là, sont complètement normalisés, acceptés, qui ne sont plus exceptionnels puis qui vont pouvoir être chargés aux parents sans aucune balise ni plafond. »

 

La députée libérale Marwah Rizqy sur le phénomène de reprise de logements pour faire du Airbnb :

« Au lieu d'avoir des citoyens qui habitent dans leur quartier, qui vont dans leurs restaurants de quartier, dans leurs cafés de quartier, qui font leur épicerie, qui envoient leurs enfants dans leurs écoles de quartier, à la place, on remplace ça par un roulement de va-et-vient de valises Samsonite, où des gens ne font que rentrer, sortir, deux, trois jours.

 

Oh! veni, vidi, vici, on a vu la capitale nationale. On est heureux du tourisme, mais on aimerait davantage avoir des Québécois qui habitent ici et qui en profitent largement. »

 

Le député solidaire Sol Zanetti à propos de l'Enquête origine-destination (EOD) 2017 - Région Québec-Lévis :

« Ça doit être un peu déprimant pour les fonctionnaires du gouvernement qui font ces études-là, qui sont des experts, qui se penchent là-dessus, qui travaillent là-dessus depuis des mois, depuis très, très longtemps, puis qui disent : Bien, on va sortir ça, mais le gouvernement ne s'en servira pas, tu sais. »

 

Le député libéral Gaétan Barrette sur le gouvernement Legault et le projet de tramway de Québec :

« Quelle mauvaise adaptation de la pièce de théâtre Un tramway nommé désir. C'est épouvantable! C'est le même thème, hein, on désire quelque chose, dans le cas présent, on désire un tramway. Dans la pièce de théâtre, il y a une grande confusion, hein, parce que tout le monde essaie de trouver où est la vérité, et ça finit mal.

 

Et on aimerait que, dans la version 2019 de l'adaptation de la pièce, ça finisse bien, mais c'est parti pour finir aussi mal que dans la pièce de théâtre initiale. Et ça, ce n'est que le résultat de l'action gouvernementale. »

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