(LCP) L'Ordre des infirmières et infirmiers interpelle à nouveau les directions d'établissements, les instances syndicales et le ministère de la Santé et des Services sociaux pour rappeler que le recours au temps supplémentaire obligatoire devrait constituer une mesure exceptionnelle et être envisagé en dernier lieu.

 

Il est important que les instances ayant la responsabilité d'agir sur les situations rapportées répondent aux préoccupations des infirmières et infirmiers pour assurer la continuité et la sécurité des soins, explique-t-on.

 

« Nous nous sommes d'ailleurs entretenus avec le MSSS et la FIQ à plusieurs reprises en vue de veiller à l'adéquation entre les besoins des patients et la composition des équipes de soins. Notre mission est de protéger le public, par et avec les infirmières et infirmiers », affirme Luc Mathieu, président de l'OIIIQ.

L'ordre rappelle que le Code de déontologie des infirmières et infirmiers ne doit pas être utilisé par l'employeur pour gérer une situation de manque de ressources, et inversement, par les infirmières et infirmiers pour signifier leur refus de principe du TSO ou pour cautionner un geste collectif.

 

Sondage syndical

Par ailleurs, la Fédération de la santé et des services sociaux a tenu un sondage électronique. À la question : Faites-vous confiance au nouveau gouvernement de la CAQ pour régler rapidement la crise de la surcharge de travail dans le réseau de la santé et des services sociaux ? La réponse est non par 61 % des répondants. Le coup de sonde du syndicat FSSS-CSN a été réalisé du 15 au 21 janvier 2019 et a permis d'obtenir l'avis de 2 452 répondants pour une marge d'erreur de 2 % avec 95 % de niveau de confiance.

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