(LCP) Le premier ministre se donne quelques jours de réflexion pour trouver une stratégie « non partisane » afin de revoir l’approche du gouvernement en matière de protection de la jeunesse.

 

« On a une grande réflexion à avoir, on est rendus là, et je veux qu'on le fasse ensemble, tous les membres de l'Assemblée nationale, tous les partis, tous les collègues », a déclaré François Legault, chaudement applaudi par l’opposition.

 

« On est tous interpelés dans cette Chambre puis on doit se mettre ensemble pour passer à l'action. Je veux prendre quelques jours pour discuter ensemble. Est-ce que c'est une commission comme on a fait avec mourir dans la dignité, les soins de fin de vie? Peut-être », suggère-t-il.

 

« Il y a une plus grande réflexion à faire au Québec, ça va au-delà de la DPJ, il y a des questions à se poser sur nos tribunaux, sur la Loi de la protection de la jeunesse, sur nos services sociaux, sur le rôle puis la coordination avec nos écoles. Donc, il faut se rendre à l'évidence, on doit revoir toute notre approche », convient le premier ministre.

 

Grandir dans la dignité?

Le chef de l’opposition officielle, Pierre Arcand, offre sa collaboration au gouvernement pour trouver des solutions et « s'engage à l'aborder de façon non partisane ». Sa collègue Hélène David propose de nommer la commission « Grandir dans la dignité ».

 

Motion unanime

Une motion présentée par la cheffe du deuxième groupe d’opposition, Manon Massé, a été adoptée à l’unanimité par les parlementaires. L’Assemblée nationale exprime notamment « sa volonté de faire de la protection des enfants du Québec une priorité nationale » et demande au gouvernement d'assurer à la DPJ les ressources nécessaires pour accomplir son mandat.

 

Le temps est venu

Le chef du troisième groupe d’opposition, Pascal Bérubé, est en faveur de la tenue d’un exercice plus large, « parce que le temps est venu de revoir la façon que nous tous protégeons les enfants du Québec ».

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