(LCP) Le Courrier parlementaire© a conversé avec la députée de Roberval, Nancy Guillemette de la Coalition avenir Québec, relativement à l’épidémie qui fait rage.

 

LCP : Comment en est la pandémie chez vous. Est-ce que vous avez beaucoup de cas de COVID-19 ou si vous êtes encore à l’abri ?

N.G. : On est l’une des régions les moins touchées. Il y a deux ou trois régions dont l’Abitibi et nous qui sommes les moins touchés. Donc, on est très content de ça.

 

LCP : À quoi attribuez-vous ce bon état de situation ?

N.G. : Je n’en ai aucune idée…. Je pense que c’est peut-être qu’il y a le Parc des Laurentides à traverser. Il y a peut-être moins de gens qui pendant la semaine de relâche sont allés en vacances à l’extérieur. Peut-être qu’ils sont allés ici et sont allés dans leur chalet. Je n’ai pas de statistiques là-dessus. Peut-être qu’on sera rattrapé plus tard aussi.

 

LCP : Avez-vous des besoins particuliers dans votre coin de pays ?

N.G. : Présentement, les besoins sont au niveau de nos organismes communautaires, surtout ceux qui sont en soutien alimentaire : les popotes roulantes. On sait que les organismes qui recueillent des denrées comme les « Moissons » reçoivent beaucoup habituellement des épiceries. Mais là, les épiceries ont moins de denrées qui deviennent périmées parce qu’elles vendent beaucoup plus. Une « Moisson » qui avait peut-être quatre, cinq palettes de nourriture va avoir une palette de nourritures. Cela fait, il y a un gros besoin au niveau des « Saint-Vincent-de-Paul » et de la sécurité alimentaire.

 

LCP : Comment pourrait-on la décrire votre circonscription ?

N.G. : Dans mon comté, j’ai deux MRC : Maria-Chapdeleine et Domaine-du-Roy. On est très bien structurés via nos organismes communautaires. On a une belle collaboration avec le CIUSSS. On a des comités qui se sont mis en branle avec le CIUSSS et les organismes communautaires pour voir à palier des besoins en hébergement, en transport. Le comté est grand. Ceux qui sont à une heure des grands centres en périphérie, bien, comment on soutient ces gens-là? On a une très, très belle mobilisation. Ça fonctionne très bien, malgré qu’on a plusieurs petites municipalités qui pourraient être impactées.

 

On a un enjeu par contre, c’est que chez nous ce n’est pas tout le monde qui a Internet. Ce n’est pas tout le monde qui a le lien cellulaire non plus. Donc en périphérie, il n’y a pas de cellulaire. Il y a beaucoup de choses qui se font par internet: les commandes pour l’épicerie, les pharmacies.

 

LCP : Avez-vous un message à livrer ?

N.G. : C’est ensemble qu’on va y arriver. Faut avoir confiance en ce qu’on est comme peuple, en l’humain. Et si l’on met tous l’épaule la roue on va tous y arriver. Ça va être juste moins long.

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