(LCP) Les élus de l’Assemblée nationale ont adopté à l’unanimité une motion qui reconnaît « que la montée du phénomène complotiste au Québec est préoccupante et nécessite des actions concertées entre la société civile et les autorités publiques ».

 

Présentée par la députée indépendante Catherine Fournier, cette motion dénonce aussi « toutes formes de menaces à l'endroit des scientifiques, des journalistes et des élus, dont le premier ministre ».

 

De plus, elle rappelle l'importance du respect des mesures sanitaires mises en place par la Santé publique dans la lutte contre la COVID-19.

 

« Il était important que notre Parlement, au premier jour de la session parlementaire, dénonce les menaces tous azimuts formulées à l'endroit des experts, des représentants des médias et des élus, qui prolifèrent actuellement sur le Web. Ces menaces constituent de l'intimidation et sont inacceptables », commente son auteure.

 

« Il est urgent que les autorités publiques, de concert avec les acteurs spécialisés en la matière au sein de la société civile, mettent en place des actions concrètes pour freiner la radicalisation d'une certaine frange de la population et prévenir la montée du phénomène à la source », ajoute l’élue.

 

« Cela passe notamment par le financement de la recherche sur le sujet et le déploiement de campagnes d'alphabétisation scientifique à grande échelle. Il faut en outre accorder une attention particulière à la confiance des citoyens envers nos institutions. Nous devons absolument l'améliorer par des réformes démocratiques et plus de transparence. »

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