(LCP) Tout observateur avisé de la scène parlementaire a remarqué que le remaniement ministériel du premier ministre François Legault et le remaniement du cabinet fantôme de l'opposition officielle par sa nouvelle cheffe, Dominique Anglade, font en sorte que des parlementaires du gouvernement et l’opposition officielle qui n'ont pas l'habitude de se côtoyer se retrouvent soudainement face à face en raison de leurs nouvelles fonctions.

 

Simon Jolin-Barrette est leader parlementaire du gouvernement. Il est maintenant ministre de la Justice, ministre responsable de la Langue française, ministre responsable de la Laïcité et de la Réforme parlementaire, ministre responsable de l’Accès à l’information et de la Protection des renseignements personnels, ministre responsable de la région de la Montérégie.

 

Comme leader parlementaire, Simon Jolin-Barrette fait face en Chambre à André Fortin qui succède à Marc Tanguay. Ce dernier est le critique de la Justice et de l’accès à l’information et Monsef Derraji est le leader parlementaire adjoint. C’est Hélène David qui questionne quant aux enjeux de la langue française. Lise Thériault s’oppose en matière de protection du consommateur.

 

Jonatan Julien, ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, ministre responsable de la région de la Côte-Nord, fait toujours face à Saul Polo à propos des ressources naturelles.

 

Mathieu Lacombe, ministre de la Famille et ministre responsable de la région de l’Outaouais est opposé à Marc Tanguay.

 

Andrée Laforest, ministre des Affaires municipales et de l’Habitation, ministre responsable de la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean est opposée à Marie-Claude Nichols au lieu de Lise Thériault.

 

André Lamontagne, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et ministre responsable de la région du Centre-du-Québec est opposé à Jean Rousselle.

 

Sonia LeBel est maintenant ministre responsable de l’Administration gouvernementale, présidente du Conseil du trésor, ministre responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne, ministre responsable des Institutions démocratiques et de la Réforme électorale.

 

Elle est opposée à Marwah Rizqy pour l’administration gouvernementale et le Conseil du trésor. Pendant ce temps, Gaétan Barrette traite des questions d’infrastructures, d’éthique et de marchés publics. Pour ce qui est des affaires intergouvernementales et Francophonie canadienne, c’est David Birnbaum qui talonne la ministre. Marc Tanguay est le critique en matière d’accès à l’information et de réforme du mode de scrutin.

 

Éric Lefebvre qui est toujours le whip en chef a comme vis-à-vis de l’opposition officielle, Filomena Rotiroti.

 

Danielle McCann, ministre de l’Enseignement supérieur est opposée à Christine St-Pierre relativement à ce dossier. Kathleen Weil est la critique en matière de lois professionnelles.

 

Caroline Proulx, ministre du Tourisme et ministre responsable de la région de Lanaudière. Isabelle Melançon est sa critique pour les dossiers de tourisme.

 

Jean-François Roberge est ministre de l’Éducation, alors que du côté de l’opposition officielle, Marwah Rizqy demeure la porte-parole en matière d’éducation. Francine Charbonneau est chargée de la formation professionnelle et de la formation aux adultes.

 

Chantal Rouleau, ministre déléguée aux Transports, ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal, sera opposée à Pierre Arcand.

 

Enfin, Nathalie Roy, ministre de la Culture et des Communications, est opposée à Isabelle Melançon.

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