(LAG) En matière de technologies propres, le gouvernement devrait éviter de faire des investissements en capital de risque dans des entreprises qui sont déjà à un stade avancé, suggère une analyse de l’Université de Stanford que cite le ministère de l’Économie et de l’Innovation.

 

« Au lieu de cela, si c'est la décision du gouvernement d'encourager le développement des technologies propres, les fonds publics devraient plutôt servir à la recherche et développement pour quelques technologies prometteuses qui, en raison de leur caractère trop novateur et, par le fait même, trop risqué, peuvent avoir de la difficulté à bénéficier d'un financement du secteur privé », résume le ministère.

 

Ce dernier souligne qu’il existe « un large éventail de prescriptions en matière de politique qui contribueraient à créer le marché et les infrastructures ».

 

À titre d’exemple, « au lieu de soutenir la commercialisation de technologies de pointe avec des investissements directs, le gouvernement pourrait appuyer les entreprises en garantissant des contrats d'approvisionnement à long terme et des prix compétitifs ».

 

Notons que le gouvernement du Québec définit les technologies propres comme des « produits, services et procédés servant à mesurer, à prévenir, à limiter, à réduire ou à corriger les atteintes à l'environnement, y compris ceux permettant d'économiser les ressources ou portant moins atteinte à l'environnement que leur contrepartie dans le marché ».

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