(LCP) La Commission des transports et de l’environnement a poursuivi la semaine dernière l’étude détaillée du projet de loi 44 du ministre Benoit Charette visant principalement la gouvernance efficace de la lutte contre les changements climatiques et à favoriser l’électrification.

 

Les premières séances avaient été marquées par la présentation par les partis d’opposition de huit motions préliminaires visant à entendre des groupes d’intérêts. Ces motions ont toutes été rejetées par la Coalition avenir Québec.

 

Le député Richard Campeau de la CAQ a par la suite présenté une motion préliminaire visant à commencer l’étude détaillée de l’article 1 du projet de loi. Elle a été jugée recevable par la vice-présidente de la Commission des transports et de l’environnement, Agnès Grondin.

 

Après de longs débats, l’étude détaillée de l’article 1 a été suspendue pour permettre d’étudier l’article 17. Un amendement de la députée Marie Montpetit du Parti libéral a été ajouté à cette disposition pour faire en sorte que la cible environnementale ne puisse être inférieure à 37,5 % de réduction des gaz à effet de serre.

 

« C’est la première fois qu’on inscrit une cible dans une loi », s’est réjouit le député Sylvain Gaudreault du Parti québécois même s’il croit que le gouvernement aurait pu faire encore plus en déposant un plan d’action pour y arriver.

 

La députée Marie Montpetit a réclamé elle aussi un plan d’action. Le ministre en fixe le dépôt à l’automne pour une entrée un vigueur le 1er janvier prochain.

 

De son côté, Ruba Ghazal a proposé par sous-amendement une cible d'un minimum de 45 % en s’inspirant du GIEC. Le ministre Benoit Charette croit que cette pente serait beaucoup trop exigeante à escalader sur le plan économique.

-30-