(LCP) À la suite d'une question de l'opposition péquiste sur les moyens pouvant protéger les résidents des fermetures sans préavis de résidences privées pour aînés, le ministre responsable du dossier, Marguerite Blais, a fait savoir dans une lettre que des travaux sont en cours visant à prévenir ces situations et à explorer les diverses « options possibles ».

 

La ministre tient cependant à préciser que sur les 74 résidences privées pour aînés fermées l'année dernière, six seulement ont cessé leurs activités pour cause de faillite ou des exigences de certification trop lourdes, alors que huit résidences se sont vues révoquer leur certificat de conformité ou refuser son renouvellement. « Globalement, la majorité des RPA ferment pour des raisons personnelles », mentionne Marguerite Blais.

 

Elle rappelle aussi que des mesures sont présentes dans la Loi sur les services de santé et les services sociaux pour encadrer la cessation des activités d'une résidence par un exploitant. « En effet, l'article 346.0.17.1 prévoit que l'exploitant doit donner un préavis écrit d'au moins six mois à l'établissement, avec les spécifications requises, avant la fermeture d'une RPA. » Sinon, l'exploitant se place en situation d'illégalité et s'expose à des amendes.
 

Les CISSS et les CIUSSS sont « très » présents lorsqu'un exploitant d'une résidence cesse ses activités de façon imprévue et subite, ajoute la ministre responsable des Aînés et des Proches aidants. Les centres « identifient notamment les milieux de vie sur leur territoire qui correspondent aux besoins des résidents, en termes de services et de capacité financière, pour ceux qui ont besoin d'une aide pour la relocalisation », dit-elle.
 

Par ailleurs, souligne la ministre, on constate l'année dernière une baisse de 25 résidences privées pour aînés, mais une hausse de 3 271 unités locatives.

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