(LCP) « Je suis fier d’annoncer que nous terminons l’année 2018-2019 avec un surplus de 2,5 milliards $. Je suis encore plus fier d’annoncer que pour l’année financière 2019-2020 comme pour les quatre années suivantes, le gouvernement prévoit que l’équilibre budgétaire sera maintenu, et ce, sans avoir recours à la réserve de stabilisation. »

 

Ce sont les mots prononcés hier par le ministre des Finances dans les premiers instants d'un discours du budget qui a duré plus d'une heure. En fait, les dépenses de l'État sont estimées à 113,6 milliards $, les revenus à 108 milliards $ pour un surplus de 5,6 milliards $. De ce montant, 3,1 milliards $ iront au Fonds des générations.

 

« Le poids de la dette brute du Québec, à 46,1 % du PIB, est à son plus bas en plus de 20 ans », selon Eric Girard. Elle est évaluée à 200,8 milliards $, c'est-à-dire 46,1 % du produit intérieur brut. La dette nette, quant à elle, est de 174,1 milliards $.

 

La Loi sur la réduction de la dette et instituant le Fonds des générations prévoit que, pour l’année financière 2025-2026, la dette brute ne pourra excéder 45 % du PIB, alors que la dette représentant les déficits cumulés ne pourra excéder 17 % du PIB.

 

Selon le ministre, le présent budget confirme le maintien que l’objectif de réduction de la dette brute à 45 % du PIB sera atteint en 2020-2021, soit cinq ans plus tôt que prévu. De plus, l’objectif de réduction de la dette représentant les déficits cumulés à 17 % du PIB sera atteint en 2025-2026, comme prévu dans la Loi.

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