(LAG) De tous les logements du parc de HLM ayant fait l’objet d’un dépistage du radon, « seulement 4 % dépassaient la limite recommandée de 200 Bq/m3 », indique la Société d’habitation dans son rapport annuel 2019-2020.

 

« Ce résultat est très positif puisqu’au début de l’exercice, le pourcentage avait été estimé à 10 %. Lorsque la limite recommandée est dépassée, les organismes doivent s’assurer que les mesures d’atténuation nécessaires sont mises en œuvre », explique la SHQ.

 

Gaz radioactif « incolore, inodore et insipide », le radon est naturellement présent dans le sol. « Lorsqu’il s’infiltre et se concentre dans les habitations qu’il devient problématique pour la santé des occupants. » Il se situe d’ailleurs au deuxième rang des causes du cancer du poumon.

 

Au 31 mars 2020, la Société d’habitation avait seulement atteint 58 % de son objectif de dépistage. « Les résultats du dépistage du radon avaient été enregistrés pour 15 884 des 27 500 logements ciblés (58 %). À noter qu’à cette date, les résultats du dépistage de certains logements n’avaient pas tous été consignés par les centres de services dans l’application BSI.NET. »

 

Un projet pilote de mesure du taux de radon a été lancé en janvier 2014 dans plusieurs immeubles de logements de la Gaspésie. « Moins de trois ans plus tard, dans le but d’offrir un milieu de vie sain aux locataires des HLM, la SHQ a entrepris de mesurer le taux de radon à l’ensemble des immeubles du parc de HLM. »

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