(LCP) Comme c'est le cas dans toutes les consultations en commissions parlementaires, certains groupes d'intérêts déposent un mémoire sans être entendus par les élus.

 

On l'a vu au moment de la consultation de la Commission des relations avec les citoyens sur le projet de loi 9 visant à accroître la prospérité socio-économique du Québec et à répondre adéquatement aux besoins du marché du travail par une intégration réussie des personnes immigrantes.

 

Le Syndicat des professeurs de l'État qui parle au nom de 435 professeurs de francisation du ministère de l'Immigration, de la Diversité et de l'Inclusion souhaiterait que ses membres soient plus impliqués dans l'accueil des immigrants comme dans leur classement et l'évaluation des compétences des immigrants.

 

Le syndicat réclame aussi d'allonger les sessions à 15 semaines au MIDI comme c'est en vigueur au ministère de l'Éducation.

 

Il croit que les stages en milieu de travail devraient être bonifiés. Cela ferait « en sorte de multiplier les interactions avec les membres de la communauté d'accueil » et d'en apprendre les us et coutumes.

 

On indique que « le nombre d'heures accordées à la francisation est nettement insuffisant ». On soutient que la structure administrative et les lieux d'enseignement sont à repenser. Les enseignants s'estiment bien placés pour transmettre les « valeurs démocratiques et québécoises ».

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