(LCP) La présidente de l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux, Andrée Poirier et la présidente de la Fédération interprofessionnelle de la santé, Nancy Bédard, ne souhaitent plus, comme ce fut le cas lors de la première vague, que leurs membres aillent dans les établissements hospitaliers se battre pendant une deuxième vague de COVID-19 sans équipement de protection de haut standard de qualité.

 

Les femmes sont les grandes oubliées de la relance économique prévue dans le projet de loi 61 du président du Conseil du trésor, Christian Dubé, selon la présidente Andrée Poirier.

 

« On a l’impression d’entendre exactement la même cassette que lors de la crise économique de 2008, avec le gouvernement de Jean Charest. On investit dans les infrastructures et la construction, milieu majoritairement masculin, et ce sont encore les services publics, dont le réseau de la santé et des services sociaux, où les femmes représentent la vaste majorité de la main-d’œuvre, qui vont encore être les victimes de l’austérité, annoncée par le ministre des Finances, Eric Girard. Mais doit-on s’étonner de telles propositions de la part du boys club dont s’est entouré le premier ministre François Legault pour “relancer” économiquement le Québec? », a-t-elle interrogé hier soir.

 

Mme Poirier trouve odieux d’avoir à se battre pour avoir de l’équipement pour ses membres pour faire face à la crise sanitaire. De son côté, la présidente de la Fédération interprofessionnelle de la santé, Nancy Bédard, qualifie d’abus de pouvoir le contenu des articles 31 et 32 du projet de loi qui prolonge l’urgence sanitaire.

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