(LAG) Le Conseil des académies canadiennes est un organisme indépendant et sans but lucratif qui offre au gouvernement « des expertises fondées sur des éléments probants » afin de l’aide à élaborer certaines politiques publiques. Hier, la ministre de la Justice a déposé au Parlement trois rapports qu’elle avait demandés en décembre 2016 au Conseil de préparer sur trois types d’aide médicale à mourir qui ne sont pas couverts dans la loi actuelle.

 

Il s’agit de demandes faites par des mineurs « matures », les demandes anticipées et celles provenant de personnes dont le seul problème médical en est un de trouble mental.

 

Le Conseil a formé un comité multidisciplinaire de 43 experts qui ont « examiné un ensemble considérable d’éléments probants comprenant des recherches universitaires et stratégiques effectuées au Canada et à l’étranger, de même que des mémoires rédigés par des organismes concernés par l’aide médicale à mourir – ou qui y participent. » C’est l’ex-juge de la Cour suprême, Marie Deschamps, qui le présidait. Une soixantaine de groupes ou organismes de toutes les régions du pays qui sont concernés par l’aide médicale à mourir ont répondu à l’appel de commentaires du comité.

 

Les trois rapports vont maintenant servir « à orienter le dialogue entre la population canadienne et les décideurs » a dit la ministre Jody Wilson-Raybould qui entend prendre tout le temps qu’il faut pour étudier cette question qui est d’une grande « complexité » et « sensibilité ». (En savoir plus)

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