(LCP) On note quelques progrès à l'étude détaillée du projet de loi 1 modifiant les règles encadrant la nomination et la destitution du commissaire à la lutte contre la corruption, du directeur général de la Sûreté du Québec et du Directeur des poursuites criminelles et pénales.

 

À la demande de la députée Lorraine Richard du Parti québécois et de son collègue indépendant, Guy Ouellette, les députés de la Commission des institutions ont consenti à suspendre l'adoption de l'article 1 après 23 heures de débats infructueux et d'étudier l'article 2.

 

La ministre de la Sécuité publique, Geneviève Guilbault, avait un amendement à proposer dans le but de clarifier le processus de mise en candidature afin qu'au moins deux d'entre elles puissent être examinées.

 

Le porte-parole du Parti libéral, Marc Tanguay, a plaidé pour qu'il y ait trois candidats plutôt que deux, mais la proposition a été adoptée avec l'appui de Québec solidaire, du Parti québécois et du député indépendant, Guy Ouellette. L'article 2 a ensuite été adopté et l'étude de l'article 3 a commencé.

 

Le député Tanguay a accusé la ministre de tenter de transformer le comité de sélection formé d'élus qui devra étudier les candidatures, en comité bidon. C'est du moins l'impression qu'elle créait, évoquait-il, en menaçant de « by-passer » le comité de sélection, en multipliant les appels de candidatures jusqu'à ce que les deux tiers des députés acceptent un candidat imposé par la Coalition avenir Québec.

 

Au fil de l'étude détaillée, les députés Marc Tanguay et Lise Thériault reprochent à la ministre de ne rien vouloir entendre de leurs propositions d'amendements et d'être trop pressés de faire adopter son projet de loi.

 

De son côté, Geneviève Guilbault reproche au PLQ d'être le seul parti à s'opposer à son texte en commission parlementaire en multipliant les amendements et les sous-amendements.

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