(LAG) « Les restaurants pourront ouvrir le 15 juin partout au Québec, sauf pour le territoire de la Communauté métropolitaine de Montréal, où ils pourront reprendre leurs activités le 22 juin », se réjouit la ministre du Tourisme, Caroline Proulx.

 

Les salles à manger, les terrasses et les aires communes de restauration dans les centres commerciaux seront autorisées à ouvrir, à condition de respecter certaines mesures sanitaires.

 

« Il n'y a pas grand monde qui ne rêve pas aujourd'hui, de pouvoir aller à son restaurant du coin. Alors, écoutez, une sortie au resto, bien, c'est sûr que c'est bon pour le commerce local, mais ça va l'être encore davantage pour le moral », selon le ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, André Lamontagne.

 

Nouvelle réalité

Pour soutenir les restaurateurs, la Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail lance un guide pour bien se préparer.

 

« Le guide recommande, entre autres, le port du masque de procédure et une protection oculaire lorsque la distanciation physique de deux mètres n'est pas ou ne peut être respectée », précise le ministre du Travail, Jean Boulet.

 

« Nous laissons au bon jugement des restaurateurs le nombre de clients mis dans un établissement, que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur sur une terrasse, mais la distanciation physique de deux mètres entre les clients devra continuer d'être respectée », prévient-il.

 

« Il est recommandé que les objets ou les équipements partagés comme les tables, les chaises ou les menus soient désinfectés entre chaque client. Même chose pour les surfaces fréquemment touchées par les travailleurs ou la clientèle comme les comptoirs ou les poignées de porte pour qu'elles soient nettoyées plusieurs fois par jour », poursuit le ministre.

 

« Pour les restaurants offrant un service de buffet, ce sont les employés qui devront faire le service aux clients et non le client lui-même », indique Jean Boulet.

 

Permis d'alcool

La Régie des alcools, des courses et des jeux offre par ailleurs un assouplissement pour que les propriétaires de restaurants puissent modifier, agrandir ou bien obtenir l'autorisation d'exploiter temporairement un permis d'alcool sur une terrasse dans le contexte de la COVID-19.

 

Projet de loi 61

D’autres mesures d'assouplissement pour le secteur de la restauration sont à prévoir, dit le ministre de l’Agriculture, mais sous réserve de l’adoption du projet de loi 61 sur la relance économique du Québec.
 

« Il serait donc permis, si le projet de loi était adopté, de livrer de l'alcool pour accompagner des aliments par des intermédiaires comme Uber Eats ou Dash, par exemple. Il serait aussi permis que ces boissons aient un prix différent à la livraison qu'en salle à manger. Et, de plus, il ne serait plus requis de servir obligatoirement un repas pour permettre la vente des boissons alcooliques aux restaurants », illustre André Lamontagne.

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