(LCP) Les travaux législatifs seront interrompus entre le 12 avril et le 5 mai. L'étude des crédits aura lieu en deux étapes puisque le leader du gouvernement se retrouvait coincé par la présence, en plein milieu d'avril, de la nouvelle semaine de relâche parlementaire qui se pointe à l'horizon.

 

Notons que pendant cette période qui prend 200 heures du calendrier parlementaire et qui s'étend sur deux semaines, selon l'horaire des travaux intensifs, aucun projet de loi ne pourra être étudié ni en commission parlementaire ni au Salon bleu.

 

Aucune pièce législative ne progressera, que ce soit le projet de loi 21 sur la laïcité de l’État, ou le projet de loi 9 visant à accroître la prospérité socio-économique du Québec et à répondre adéquatement aux besoins du marché du travail par une intégration réussie des personnes immigrantes.

 

Un sort identique attend le projet de loi 17 concernant le transport rémunéré de personnes par automobile ou le projet de loi 5 modifiant la Loi sur l’instruction publique et d’autres dispositions à l’égard des services de l’éducation préscolaire destinés aux élèves âgés de 4 ans, de même que le projet de loi 2 resserrant l’encadrement du cannabis.

 

Les commissions parlementaires éplucheront donc des crédits budgétaires d'abord pendant la semaine du 15 au 18 avril. Les budgets du Conseil exécutif, le ministère du premier ministre, seront étudiés le mercredi 17 avril en après-midi et en soirée.

 

Cette même semaine, de nombreuses heures seront consacrées à l'étude des crédits du ministère de l'Immigration, de la Diversité et de l'Inclusion, du secrétariat du Conseil du trésor et du ministère de l'Économie. Ensuite, les élus retourneront dans leur circonscription respective pour le congé pascal et pour une semaine de relâche parlementaire.

 

Au retour de cette pause, les députés poursuivront l'étude des crédits du 29 avril au 2 mai. C'est pendant cette semaine que les budgets du ministère de la Santé et du ministère de l'Éducation seront épluchés. L'opposition officielle veut consacrer pas moins d'une vingtaine d'heures au total à interroger le ministre des Finances, Eric Girard, et le ministre de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Benoit Charette.

-30-