(LAG) Le nombre de personnes admises au Québec sera un peu plus élevé en 2020, par rapport à 2019. La cible d'admission s’établit entre 43 000 et 44 500 personnes immigrantes alors que le niveau total des admissions se situerait entre 37 600 et 41 800 en 2019.

 

Cette nouvelle mesure, présentée hier dans le Plan d'immigration du Québec pour l'année 2020 par le ministre Simon Jolin-Barrette, cherche à répondre aux besoins du marché du travail du Québec « tout en tenant compte de sa capacité d'accueil et d'intégration ».

 

Expérience québécoise

Le plan comprend aussi une modification au Programme de l'expérience québécoise, destiné aux personnes qui se trouvent déjà au Québec. Dès vendredi, le programme sera plus accessible aux étudiants étrangers qui ont une formation ou qui travaillent dans des domaines où il y a pénurie de main-d'œuvre. Les travailleurs étrangers temporaires devront occuper un emploi figurant à la liste des emplois en demande au Québec pour être admissibles au programme.

 

« Ce n'est pas vrai qu'au Québec nous n'avons seulement besoin que de diplômés universitaires, même si c'est le message qui a été véhiculé pendant des années. Plusieurs métiers en demande au Québec nécessitent une formation plus technique. C'est pourquoi nous les rendons davantage admissibles », explique le ministre.

 

Programme des investisseurs

Enfin, le ministre a aussi annoncé la suspension temporaire, jusqu’au 1er juillet 2020, du Programme des immigrants investisseurs, en réaction notamment à de « nombreuses problématiques soulevées récemment dans certains reportages ». Cette suspension permettra de compléter l'analyse devant mener à la révision du programme, indique-t-on.

 

Besoins économiques

Ainsi, la réforme de l’immigration se poursuit afin de « mieux accueillir, mieux franciser, mieux intégrer, mieux régionaliser, et ce, au bénéfice des personnes immigrantes et au bénéfice du Québec », croit le ministre. Ces mesures visent « à assurer le succès des personnes immigrantes et à répondre aux besoins économiques », poursuit-il.

 

De son côté, le Conseil du patronat du Québec juge les mesures intéressantes, mais déplore que le niveau maximum du seuil d’immigration ne soit pas plus ambitieux.

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