(LCP) Même si le ministre délégué à la Transformation numérique gouvernementale juge inutile de déclencher une enquête sur « le bordel informatique » au gouvernement, même si c'est ce qu'il préconisait dans l'opposition, il promet de s’assurer que personne ne vole l’État québécois.

 

« Ça n'arrivera pas », promet Éric Caire. « Mon collègue du Conseil du trésor, avec les fonctionnaires, est à établir de nouvelles façons de faire pour la vérification des contrats, s'assurer que les gens qui exécutent ces contrats-là sont les bonnes personnes, qu'elles ont les bonnes qualifications », précise-t-il.

 

« Il y aura plusieurs annonces qui seront faites bientôt sur la réforme de la gouvernance pour s'assurer que ce sont des gens compétents qui prennent les bonnes décisions aux bons moments pour le bénéfice des Québécois et, surtout, pour augmenter l'efficacité et l'efficience de nos systèmes informatiques au gouvernement du Québec. »

 

Données aux Américains?

Au PQ, le chef intérimaire s’inquiète du revirement de la CAQ qui réclamait sans cesse une enquête dans l’opposition. Pascal Bérubé craint aussi la décision du gouvernement de confier la gestion de données personnelles des Québécois à des multinationales américaines. « C'est imprudent, ce n'est pas nationaliste et c'est surtout inquiétant », soulève-t-il.

 

Dans le dossier de la consolidation des centres de traitement informatique, « on va essayer de mettre fin aux légendes urbaines », réplique Éric Caire. « Le gouvernement du Québec n'a pas l'intention d'envoyer ses données aux États-Unis, donner ça en pâture aux Américains. »

 

Le premier ministre, François Legault, estime « que la formule qui est proposée est au moins aussi sécuritaire, puis ça va nous permettre d'économiser 100 millions $ ».

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