(LAG) Une technologie qui permet de saisir jusqu’à 1,5 million d’images par seconde en utilisant des caméras existantes qui sont présentement limitées à environ 100 images/seconde, est-ce possible? Maintenant oui, grâce à une avancée des chercheurs de l’INRS qui voient une grande utilité de cette technologie dans différents milieux allant de celui de la recherche biomédicale à celui du cinéma.

 

« Les créateurs de cette technologie, appelée la photographie compressée à balayage optique à ultra-haute vitesse (Compressed Optical-Streaking Ultra-High-Speed Photography ou COSUP), signent d’ailleurs un article sur le sujet dans la revue Optics Letters de l’Optical Society (OSA). On y découvre comment la COSUP réussit à capter la transmission d’une seule impulsion laser d’à peine 10 microsecondes. »

 

À suivre :

La première enquête sur un phénomène dont on parle peu : la cyberintimidation des professeurs d’université est en cours. C’est Stéphane Villeneuve de l’UQAM du Département de didactique qui la mène. Une subvention obtenue Conseil de recherche en science humaine du Canada permet de commencer le travail dans deux universités (UQTR et UQAM), mais une demande pour une subvention plus importante va permettre d’ajouter d’autres campus au Québec et même ailleurs au Canada. Les types de cyberintidimation (selon le sexe) intéressent particulièrement les chercheurs. Par ailleurs, il entend aussi se pencher sur la cyberintimidation dont les journalistes sont l’objet.

 

À considérer :

Le gouvernement fédéral avec son projet de loi C-92 veut reconnaître que la solution en matière de protection de la jeunesse en milieu autochtone repose sur le pouvoir de ces nations de légiférer et d’offrir leurs propres services et non sur l’adaptation des lois et services provinciaux. La professeure Christiane Guay de l’UQO a analysé la proposition législative qui selon elle est « à parfaire ». Son succès va dépendre du financement que le gouvernement va y accorder.

 

À surveiller :

Une « jeune pousse » de l’INRS, la société Geolearn est spécialisée dans l’analyse prédictive comme la « description automatique des carottes de forage » jusqu’aux données géochimiques plus complexes. Elle utilise l’intelligence artificielle et offre des applications de l’IA aux sciences de la Terre en général. « On est en mesure d’entraîner des algorithmes pour reconnaître les tendances cachées des données et identifier automatiquement les caractéristiques clés telles que les lithologies, les altérations et la minéralisation. »

 

À noter :

Afin de mieux comprendre l’histoire, les fonctions, les institutions et plusieurs enjeux qui façonnent la vie politique municipale, le chercheur postdoctoral Jean-Patrick Brady de l’ÉNAP a dirigé un ouvrage sur le sujet « La vie politique municipale québécoise » publié aux Presses de l’Université Laval. « La vie politique municipale québécoise a été l’objet d’âpres débats depuis une décennie. La succession de scandales politico-administratifs qui a frappé les municipalités a démontré toute l’importance de s’attarder aux enjeux liés à ce palier de gouvernements. »

 

À méditer :

Le plus important pour la santé n’est pas la durée de votre sommeil, mais sa qualité, son efficacité. C’est la conclusion d’une étude de la professeure Sophie Desjardins de l’UQTR qui a examiné les composantes du sommeil dont elle est une spécialiste. « Ce constat est d’autant plus pertinent qu’une efficacité de sommeil inférieure à 80 % double le risque de décès, sur une période de 13 ans, chez les personnes âgées de 65 ans et plus. Une faible efficacité de sommeil est également liée à un risque accru de déclin cognitif. »

 

À obtenir :

Le bulletin RH Évolution dédié à la gestion des ressources humaines dans le contexte de la transformation numérique a été publié pour la première fois le 26 février dernier. Le nouveau bulletin est une collaboration ÉNAP et Conseil du trésor et offre une source « pertinente et inspirante » pour accompagner les administrations publiques dans la réalisation de leurs objectifs stratégiques. « RH Évolution présentera des points de vue variés, des initiatives gagnantes et des tendances nouvelles en gestion des ressources humaines dans le contexte de la transformation numérique. Il sera publié une dizaine de fois par année. »

 

À lire :

En librairie depuis le 27 février, l’ouvrage Le Piège de la société de consommation révèle que consommer à la manière des gens que l’on admire ou que l’on envie devient une préoccupation centrale dans nos vies qui se passe de justifications. Le livre est du professeur Damien Hallegatte de l’UQAC. « Le cœur du problème est que la société de consommation a enfanté une véritable culture de consommation. Il s’agit d’une vision du monde où les valeurs cardinales sont la liberté de choix, le confort, le plaisir et l’expression de soi. Cette culture marchande nous autorise et encourage à sublimer nos pulsions, nos frustrations et notre anxiété en acte d’achat qu’elle transforme en exercice quotidien de liberté. »

 

À gérer :

L’Ontario a fait savoir que les cellulaires allaient être interdits dans toutes les écoles publiques. Le professeur Jérôme St-Armand de l’UQO souligne, pour sa part, que les téléphones intelligents sont aussi de bons outils pédagogiques et qu’il faut montrer aux jeunes comment bien les utiliser, surtout que bientôt, tous les jeunes vont en posséder. Le professeur et chercheur en Sciences de l’éducation pense que les écoles devraient plutôt enseigner aux jeunes les vertus de ces appareils.

 

À prendre :

Les cours à distance de l’université TÉLUQ pour l’obtention d’un baccalauréat en planification financière. Ce bac vient d’être accrédité par l’Institut québécois de planification financière. Il s’agit d’un programme de 30 crédits de 1er cycle. Le but : « perfectionner les compétences des personnes travaillant dans les entreprises d'assurance et des services financiers, notamment celles qui ont ou qui auront à intervenir dans le secteur financier comme intermédiaires de marché, gestionnaires, conseillers et planificateurs financiers. »

 

À verser :

Cinq millions de dollars au réseau de l’UQ pour lui permettre de mener des campagnes de recrutement d’étudiants à l’international. L’Université du Québec avec des composantes souvent plus petites, juge être désavantagée par rapport aux universités anglophones québécoises. En une décennie, le nombre d’étudiants étrangers recrutés par les institutions anglophones a bondi de 300 %, mais de seulement de 30 % dans le réseau de l’UQ. La demande a été envoyée au ministère de l’Enseignement supérieur.

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