(R.I.) Dans le cadre des consultations publiques visant à l’élaboration d’une Stratégie nationale de prévention en santé, la Fédération québécoise des coopératives de santé (FQCS) présente, par le dépôt d’un mémoire, ses recommandations visant à améliorer l’accessibilité aux soins de santé curatifs et préventifs là où les besoins sont prépondérants.
Ces demandes s’inscrivent en parfaite adéquation avec les objectifs mis de l’avant par le gouvernement du Québec, notamment ceux de diminuer les effets des maladies sur la population et de réduire les inégalités en santé.
«Pour nous, la prévention en santé est tributaire de l’accès aux soins préventifs et curatifs de proximité de première ligne. Une des caractéristiques avant-gardistes des coopératives de santé est le fait que les médecins et professionnels de la santé y mettent l’épaule a la roue tout en étant exonérés de la gestion administrative. Dans certaines coopératives, cela a comme effet de libérer près de 700 plages de rendez-vous annuellement pour les patients. En soutenant nos organisations, le gouvernement a l’occasion de garantir un accès équitable et durable à des services essentiels, dans une optique de prévention», affirme M. François Allaire, directeur de la FQCS.
Depuis près de 30 ans, les coopératives de santé s’efforcent de répondre aux besoins malheureusement non satisfaits par le réseau public ou par les cliniques médicales, le plus souvent à la suite de fermetures ou de départs à la retraite de médecins de famille dans un territoire.
Manifestation d’une prise en charge collective, les coopératives de santé participent également à une meilleure répartition des ressources en santé. En étant présentes dans les déserts sanitaires, elles permettent de limiter les inégalités socioéconomiques dans l’accès aux soins.
«Les coopératives de santé offrent des services de première ligne à leur communauté, mais font également la promotion de la santé et des activités de prévention des maladies chroniques. Elles rejoignent une clientèle vulnérable qui est parfois délaissée par le réseau de la santé et des services sociaux. Les coopératives de santé contribuent non seulement à dépister les maladies le plus tôt possible, mais également à en limiter les complications subséquentes et ce, dans une perspective de prévention», souligne Mme Chantal Dubuc, présidente de la FQCS.
À titre de rappel, on retrouve au Québec près de 40 coopératives de santé, exploitées à des fins non lucratives qui regroupent en moyenne 2 500 membres chacune et offrent des services de santé de première ligne de nature préventive et curative. Ces services sont prodigués par près de 350 médecins, infirmiers et infirmières et des dizaines de professionnels de la santé qui font équipe pour offrir des soins de santé à près de 300 000 patients.
À cet effet, voici les demandes contenues dans le mémoire de la FQCS :
1-Que les coopératives de santé soient reconnues par le ministère de la Santé et des services sociaux et Santé Québec comme un modèle pertinent permettant aux Québécoises et Québécois d’avoir accès à des services préventifs et curatifs en santé dans les lieux ou l’État est absent.
2-Prioriser l’affectation de nouvelles ressources médicales professionnelles dans les coopératives de santé situées dans les déserts sociosanitaires, là où la demande est prépondérante.
3-Que le ministère de la Santé et des Services sociaux et Santé Québec travaillent main dans la main avec les coopératives de santé afin d’améliorer l’accès aux soins de santé à domicile des personnes aînées vulnérables dans là où les besoins sont prépondérants.
À propos de la FQCS
La mission de la FQCS est de représenter, défendre et protéger les intérêts de l’ensemble des coopératives de santé et d’offrir des services professionnels de qualité à juste coût à ses membres.
Pour en savoir plus : https://fqcs.coop/
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(R.I.) : communiqué que nous avons repris intégralement.