(LCP) Le taux d'inoccupation des logements à son plus bas depuis des années, soit 1,8 %, inquiète Québec solidaire qui réclame de jeter un œil sur le plan de la ministre de l'Habitation, Andrée Laforest, pour répondre à la crise du logement qui s'aggrave partout au Québec.

 

« Le constat de la SCHL est on ne peut plus clair : c'est une crise généralisée qui touche durement tout le Québec, et pas seulement la région de Montréal, puisque presque tous les centres urbains ont un taux d'inoccupation sous le seuil d'équilibre de 3 % », signale le député Andrés Fontecilla.

 

« Même en banlieue, il y a de moins en moins de logements disponibles, surtout pour les grands logements destinés aux familles. Il est minuit moins une : la ministre doit présenter un plan d'action dans les plus brefs délais », insiste l’élu de Laurier-Dorion.

 

Locataires

Le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec réclame des actions « immédiates » du gouvernement Legault. Il propose notamment l'instauration d'un contrôle obligatoire des loyers et d'un registre des loyers ainsi que la construction importante de logements sociaux.

 

Propriétaires

Pour sa part, la CORPIQ demande à la ministre de modifier la réglementation qui « freine » la construction et la rénovation, qui « décourage » la gestion immobilière et qui « pousse » des logements hors du marché locatif.

 

« La ministre de l'Habitation, Andrée Laforest, qui a mené à bien la première réforme de la Régie du logement en 40 ans, doit maintenant faire tomber les principaux obstacles qui empêchent l'offre de répondre à la demande », réclame son directeur des affaires publiques, Hans Brouillette.

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