(R.I.) Voici une lettre ouverte de la présidente de l’Association des chiropraticiens du Québec, Marie-Hélène Boivin :

 

«Alors que le système de santé québécois est à bout de souffle, les chiropraticiens n’ont pu que se réjouir la semaine dernière lorsque le ministre des Finances, M. Eric Girard, a annoncé des investissements de plus de 710 millions de dollars pour implanter de nouvelles cliniques d’accès à la première ligne ainsi que pour augmenter le nombre d’infirmières praticiennes spécialisées et d’autres professionnels de la santé.

 

Comme chiropraticiens, nous souhaitons que cela soit l’occasion de mieux intégrer notre profession dans la trajectoire des soins aux usagers qui souffrent de problèmes neuromusculosquelettiques afin de contribuer au désengorgement du réseau de la santé et d’améliorer les services à la population.

 

Détenteurs d’un doctorat de premier cycle, les chiropraticiens sont des professionnels de la santé compétents et efficaces et doivent être considérés dans la trajectoire des soins aux usagers.

 

Alors que le Plan santé du ministre Christian Dubé souffle sa première bougie, nous proposons une solution de manière proactive et réitérons notre volonté indéfectible de mettre l’épaule à la roue dans ce vaste chantier et améliorer la prise en charge des patients.

 

Nous nous inspirons entre autres des projets pilotes de cliniques musculosquelettiques (MSK) ayant cours en Ontario : ces cliniques d’accès rapide aident les personnes qui souffrent de troubles neuromusculosquelettiques à accéder rapidement à des soins chiropratiques. Il peut s’agir, à titre d’exemple, d’un accès direct à des soins chiropratiques pour des victimes d’accidents du travail.

 

Nous soulignons que plus la prise en charge du patient tarde à se mettre en branle, plus ce dernier s’expose à ce que sa condition devienne chronique. Aussi, le délai de consultation augmente le risque de retarder le retour au travail et à la vie normale, sans oublier les deniers publics encourus qu’impliquerait le maintien du statu quo.

 

Décloisonnement des professions, interdisciplinarité et décentralisation des responsabilités en santé sont des mots chers au ministre, et ce que nous proposons correspond clairement à l’atteinte de ces objectifs fondamentaux.

 

Nous espérons que les sommes annoncées sauront insuffler ce nécessaire changement de paradigme en santé et qu’elles se traduiront par des actions concrètes, au bénéfice des patients. Quant à eux, les chiropraticiens répondront présents.»

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Rappel : (R.I.) au début et -/-/-/-/-/- à la fin : texte que nous avons repris intégralement.

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