(LCP) L’Union des municipalités confirme sa participation au Groupe d’action ministériel en aménagement du territoire du gouvernement du Québec. À l'UMQ on estime que par sa réponse aux inondations printanières de 2019, la ministre Andrée Laforest satisfait à la demande.

 

Selon le président Alexandre Cusson, la création de ce comité confirme l’expertise municipale dans le domaine de l’aménagement du territoire. Il rappelle toutefois que bien qu’exceptionnelle, l’annonce d’un décret prochain relatif à la zone d’intervention spéciale doit s’accompagner d’un encadrement clair.

 

Le monde municipal se plaint de rester « enfermé dans un modèle d’un autre siècle » qui encourage un développement désuet et peu respectueux de l’environnement. « Il faut changer les règles du jeu. La dépendance à 70% des taxes foncières force les municipalités à penser le développement en pied carré. C’est pourquoi nous sommes conscients que dans un souci d’entamer une réflexion globale sur l’aménagement, le sujet de la diversification des sources de revenus des municipalités sera sur la table », ajoute M. Cusson.

 

Fédéral

Par ailleurs, l’UMQ requiert des engagements fermes des candidats aux élections fédérales en faveur du projet de train à grande fréquence qui relierait sur une voie dédiée Québec, Trois-Rivières et Montréal.

 

La sécurité des rails au Québec a fait aussi l’objet de demandes aux partis fédéraux. L'Union rappelle que de 2009 à 2015, on comptait en moyenne 178 incidents, qui ont causé 24 pertes de vie et 25 blessures graves par année aux passages à niveau. L’arrivée d’une nouvelle réglementation fédérale sur le sujet est donc accueillie positivement par le monde municipal, pour autant que les ressources soient à la hauteur des travaux à effectuer.

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