(LCP) La semaine dernière, plusieurs ministres ont eu l'occasion de justifier leurs décisions à l’Assemblée nationale, de réagir aux événements ou d'expliquer leurs intentions sur divers enjeux. Voici quelques déclarations du 19 au 21 mars.

 

Le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, sur le cellulaire en classe :

« Certains enseignants voient le téléphone intelligent comme une distraction, d’autres comme un outil technologique performant, à utiliser à bon escient. Le respect de l’autonomie professionnelle des enseignants nous commande de les laisser gérer cet enjeu. »

 

Le ministre des Transports, François Bonnardel, sur son projet de loi 17 sur la modernisation du taxi :

« Le taxi comme on le connaît, le taximètre avec le lanternon, ça, ça reste, ça ne bouge pas. (…) Héler un taxi comme tel, là, cela ne change pas le règlement comme on le connaît aujourd'hui. Il va continuer d'exister. »

 

La ministre des Relations internationales et de la Francophonie, Nadine Girault, sur la motion qui souligne la Journée internationale de la Francophonie :

« Le français, c'est la cinquième langue la plus parlée dans le monde, avec une belle croissance de 10 % de locuteurs depuis 2014. C'est aussi la quatrième langue la plus utilisée dans le monde numérique. »

 

Le ministre de l'Immigration, Simon Jolin-Barrette, sur la demande des libéraux d'obtenir la provenance des immigrants en 2019 :

« Que vous veniez d'Europe, d'Afrique, d'Amérique du Sud, que vous veniez de l'Océanie, que vous veniez d'Asie, pour nous, ce n'est pas important. Ce qu'on veut, c'est le talent des gens qui viennent au Québec enrichir la société québécoise. On ne veut pas faire de discrimination des gens fondée sur la provenance du monde entier. »

 

Sur la déclaration du député de QS, Andrés Fontecilla, à l'effet que « les taxis, au Québec, c'est principalement une job d'immigrants » :

« Dans la vie, il n'y a pas de sous-métier au Québec. La difficulté que nous avons, c'est le fait que, les personnes immigrantes, leurs compétences ne soient pas reconnues, puis qu'elles n'ont pas été sélectionnées en fonction de leur profil de compétence pour exercer un métier à la hauteur de leurs compétences. »

 

Comme leader du gouvernement sur l'intervention du député libéral Gaétan Barrette qui pose une question sur les crédits avant la lecture du budget au Salon bleu :

« La pratique parlementaire veut qu'on vous les dépose à l'avance. Cela étant dit, j'entends bien l'opposition officielle. L'année prochaine, on ne vous les déposera pas à l'avance puis on ne vous accommodera pas. (…)

 

Sur la composition de l’Assemblée nationale et la reconnaissance des groupes parlementaires :

« Si jamais l'opposition officielle perdait 21 députés, est-ce que le Parti libéral demeurerait l'opposition officielle? Ça aussi, c'est un questionnement qu'on doit avoir relativement à qu'est-ce qu'il arrive par rapport à notre mouvance politique. »

 

Le ministre des Finances, Eric Girard, sur les fonds publics :

« Les finances publiques que nous administrons, ce ne sont pas les finances du ministère que je dirige ni celles des autres ministères. Ce ne sont pas les finances de nombreux groupes d'intérêt concernés par les décisions gouvernementales
 

Il s'agit d'une évidence que l'on a trop tendance à oublier et que je veux souligner : les finances publiques dont fait état le budget que nous présentons, ce sont les finances publiques de tous les Québécois. »

 

La ministre de la Culture, Nathalie Roy, sur la motion qui rend hommage à la chanteuse Nicole Martin :

« Nicole Martin a marqué la scène musicale des années 70 et 80 en enchaînant succès après succès, berçant et faisant danser des générations de Québécois. À la radio, on n'entendait qu'elle. Si on voulait résumer en seulement quelques mots l'immense contribution de Nicole Martin à la culture québécoise, on pourrait commencer par : Il était une fois une femme qui a rendu les gens heureux. »

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